MDW/CP/10/01/agr Liège, le 9 septembre 2010
Le Mouvement de Défense
Wallonne de Liège, réuni sous la présidence de Robert ANGER, a pris connaissance
avec grande satisfaction de la résolution adoptée par le Comité du Mouvement du
Manifeste Wallon, donc à la veille de la rupture des négociations
pré-gouvernementales entre sept partis. Nous entendons avec joie une voix
wallonne s’élever avec clarté dans un débat au sein duquel les participants et
les médias s’efforcent de parler plus du « Nord » et du « Sud » que des Wallons
et des Flamands. Nous partageons l’avis du Mouvement du Manifeste Wallon, que
nous estimons cependant devoir être prolongé, notamment en raison de l’évolution
de la crise.
1. La Wallonie doit se
faire entendre par des négociateurs clairement wallons au sein des négociations
(1 sur 7 dans les négociations précédentes !).
2. Le maintien de la
Belgique ne peut se concevoir sans le maintien et le renforcement des trois
régions existantes, y compris Bruxelles comme région à part entière mais en
incluant naturellement sa composante flamande, et y compris bien entendu la
Communauté Germanophone.
3. C’est aux Régions et
aux Régions seules (mais aussi à la Communauté Germanophone) qu’il faut
transférer les compétences qui allégeraient l’Etat Fédéral.
4. Il faut en outre
transférer à la Wallonie et à Bruxelles les compétences actuellement exercées
par la Communauté Française et d’abord la culture et l’enseignement, de façon à
permettre le développement d’une véritable entité wallonne.
5. Toute loi de
financement doit tenir compte des intérêts wallons légitimes. Ne recommençons
pas les folies de la loi de financement de 1988, jugée à l’époque « inespérée »
pour le négociateur Philippe MOUREAUX, devenu depuis Ministre d’Etat et
paraît-il, converti à l’Islam; deux ans plus tard, la même loi bloquait la
rémunération des enseignants.
6. Comme le disait
Jean-Maurice DEHOUSSE aux Wallons en inaugurant le premier Exécutif de Wallonie
: « nous n’avons rien à craindre que la crainte elle-même ».
7. Ne confondons pas la
Flandre populaire avec les extrémistes grossiers qui n’en sont que la
caricature. Si le peuple flamand, dans sa majorité, veut quitter la Belgique,
c’est son droit, même si ce n’est pas le choix que fait l’immense majorité des
Wallons comme l’immense majorité des Bruxellois.
8. Mais le peuple flamand
a le droit d’être démocratiquement consulté et de s’exprimer librement.
La présente motion a été
adoptée à l’unanimité.
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DEBAT INSTITUTIONNEL EN WALLONIE ET A BRUXELLES +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
mercredi 19 décembre 2012
COMMUNIQUE DU MOUVEMENT DE DEFENSE WALLONNE DE LIEGE
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