mercredi 19 décembre 2012

COMMUNIQUE DU MOUVEMENT DE DEFENSE WALLONNE DE LIEGE

MDW/CP/10/01/agr Liège, le 9 septembre 2010
Le Mouvement de Défense Wallonne de Liège, réuni sous la présidence de Robert ANGER, a pris connaissance avec grande satisfaction de la résolution adoptée par le Comité du Mouvement du Manifeste Wallon, donc à la veille de la rupture des négociations pré-gouvernementales entre sept partis. Nous entendons avec joie une voix wallonne s’élever avec clarté dans un débat au sein duquel les participants et les médias s’efforcent de parler plus du « Nord » et du « Sud » que des Wallons et des Flamands. Nous partageons l’avis du Mouvement du Manifeste Wallon, que nous estimons cependant devoir être prolongé, notamment en raison de l’évolution de la crise.
1. La Wallonie doit se faire entendre par des négociateurs clairement wallons au sein des négociations (1 sur 7 dans les négociations précédentes !).
2. Le maintien de la Belgique ne peut se concevoir sans le maintien et le renforcement des trois régions existantes, y compris Bruxelles comme région à part entière mais en incluant naturellement sa composante flamande, et y compris bien entendu la Communauté Germanophone.
3. C’est aux Régions et aux Régions seules (mais aussi à la Communauté Germanophone) qu’il faut transférer les compétences qui allégeraient l’Etat Fédéral.
4. Il faut en outre transférer à la Wallonie et à Bruxelles les compétences actuellement exercées par la Communauté Française et d’abord la culture et l’enseignement, de façon à permettre le développement d’une véritable entité wallonne.
5. Toute loi de financement doit tenir compte des intérêts wallons légitimes. Ne recommençons pas les folies de la loi de financement de 1988, jugée à l’époque « inespérée » pour le négociateur Philippe MOUREAUX, devenu depuis Ministre d’Etat et paraît-il, converti à l’Islam; deux ans plus tard, la même loi bloquait la rémunération des enseignants.
6. Comme le disait Jean-Maurice DEHOUSSE aux Wallons en inaugurant le premier Exécutif de Wallonie : « nous n’avons rien à craindre que la crainte elle-même ».
7. Ne confondons pas la Flandre populaire avec les extrémistes grossiers qui n’en sont que la caricature. Si le peuple flamand, dans sa majorité, veut quitter la Belgique, c’est son droit, même si ce n’est pas le choix que fait l’immense majorité des Wallons comme l’immense majorité des Bruxellois.
8. Mais le peuple flamand a le droit d’être démocratiquement consulté et de s’exprimer librement.
La présente motion a été adoptée à l’unanimité.
27.10.10

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