Le CD&V/NVA persiste et signe: Bruxelles n'a pas sa place à la table des négociations
24.07.08 -
Selon La Libre Belgique, le cartel exige, à nouveau, un dialogue de communauté à communauté, laissant de facto la région bruxelloise sur le carreau. Les partis francophones répètent leur désaccord. Marianne Thyssen, présidente du CD&V, et Bart de Wever, président de la NVA, ont rencontré les trois médiateurs désignés par le Roi mercredi matin. Ils ont répété qu'ils voulaient que les partis francophones s'engagent à négocier le confédéralisme. Et qu'en guise de garantie, ils acceptent une discussion de communauté à communauté, autrement dit entre Flamands et francophones, sans Bruxelles, comme le cartel l'avait déjà exigé juste avant la démission d'Yves Leterme. Les partis francophones, réunis mercredi au cabinet de Didier Reynders, ont répété que la région bruxelloise devait être impliquée dans les discussions car ne pas en faire un partenaire à part entière reviendrait à laisser cette région "se faire avaler par la Flandre" à moyen terme. Bref, la mission des médiateurs, qui doivent rendre leur rapport au Roi le 31 juillet, ressemble de plus en plus à une mission impossible.
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