jeudi 13 décembre 2012

SANS LES REGIONS, PAS DE SALUT INSTITUTIONNEL


Bonjour,

Je vous invite à lire la récente Déclaration pour un projet politique mobilisateur de la société wallonne à cette adresse :
http://www.josehappart.be/projet/projet1.php
Elle résume la position officielle des régionalistes depuis l'Assemblée du 29 février 2008 à Namur.

J'ai vu que vous n'aviez pas cet article dans votre collection. Vu la hargne anti-régionaliste bien connue de l'auteur, c'est franchement cocasse :

Sans les Régions, pas de salut institutionnel.

"Rien ne sert de s'exprimer haut, fort et clair, encore faut-il se faire entendre. Alors, que dire, lorsque la parole est cruellement absente... Pas soustraite, ni volée, non, simplement inexistante.

C'est tout le drame de la Communauté française.

Embryon institutionnel créé pour assurer un lien symbolique mais réellement solidaire entre les francophones de Bruxelles et les Wallons de Wallonie - car c'est bien de cela qu'il s'agit -, la Communauté n'a jamais joué ce rôle rassembleur que certains avaient rêvé pour elle.

Ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté - vainement, depuis un peu plus d'un quart de siècle -, de la réanimer.

Du refinancement obtenu au forceps institutionnel au changement de nom (Communauté Wallonie-Bruxelles), mort avant même d'avoir vécu, en passant par la "nation francophone" envisagée par un Elio Di Rupo alors au mieux de sa forme, rien n'y a fait. La Communauté reste plongée dans un coma profond. Pire, aucun signe objectif ne laisse augurer un sursaut politique et/ou identitaire, en version francophone remastérisée, s'entend. Pas même la double casquette de Rudy Demotte. Un joli coup, sans doute, mais qui a eu pour seule conséquence, finalement, de ranimer la voix des néorégionalistes bruxellois et wallons désormais solidaires.

Car il est là, le fait majeur. Dans le grand concert institutionnel que l'on nous promet d'ici mi-juilllet - pour peu qu'il se confirme -, et face à une Flandre souverainiste, parlant d'une seule voix et au nom de tous les Flamands - ceux de Flandre, bien sûr, mais aussi de Bruxelles -, on pressent, on sait désormais, côté francophone, qu'en termes de transfert de compétences, ce sont les Régions qui en bénéficieront. Essentiellement.

La voie de la paix communautaire, même provisoire, passera, qu'on le veuille ou non, par un fédéralisme s'appuyant sur trois Régions fortes. Il n'y a plus guère que les naïfs pour défendre l'idée d'un grand espace francophone où se dissoudrait, en tout ou en partie, la Région wallonne, laissant à Bruxelles le seul titre de Région.

Une ineptie politique, institutionnelle et constitutionnelle à contre-courant d'un mouvement de fond que plus rien ne semble devoir contrarier. "
Le soir, 9 avril 2008.
source (payant) :
http://www.lesoir.be/forum/editos/sans-les-regions-pas-de-salut-2008-04-09-590135.shtml

Bonne continuation.

3.5.08
   

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