Petite
poussée de fièvre sur le front bruxellois, malgré la trêve estivale : y
aurait-il pléthore d'acteurs politiques ?
Même quand la crise politique se
fait oublier, que les « belligérants » sont en vacances, Bruxelles suscite
convoitises et querelles. Témoin les petites déclarations des derniers jours,
toutes relatives au sort de Bruxelles. Le député fédéral Jean-Marie Dedecker,
chef d'un parti populiste flamand en progression, connaît la musique pour
s'attirer les projecteurs.
Il imagine un bout de solution pour faire admettre aux francophones la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde : renoncer à la représentation garantie des Flamands, à Bruxelles. « Il est anormal que 60 000 électeurs flamands valent 17 sièges au parlement régional (bruxellois) et la moitié des ministres (au sein du gouvernement de la Région bruxelloise) », a soufflé Dedecker au Soir .
Il en faudra d'autres pour amadouer le camp francophone. Mais à lire les réactions qui ont suivi et le flot de réflexions des dernières semaines, il paraît évident que l'équilibre instable des institutions bruxelloises (vanté jusqu'au... Proche-Orient par des intellectuels belges) pourrait être bousculé à bref délai. A Dedecker, le ministre bruxellois flamand Pascal Smet (SP.A) a répondu ceci : il n'y a pas de surreprésentation flamande à Bruxelles ; on peut certes en discuter... mais il faudrait avant tout réduire le nombre de politiciens de tout poil sur un aussi petit territoire.
Il imagine un bout de solution pour faire admettre aux francophones la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde : renoncer à la représentation garantie des Flamands, à Bruxelles. « Il est anormal que 60 000 électeurs flamands valent 17 sièges au parlement régional (bruxellois) et la moitié des ministres (au sein du gouvernement de la Région bruxelloise) », a soufflé Dedecker au Soir .
Il en faudra d'autres pour amadouer le camp francophone. Mais à lire les réactions qui ont suivi et le flot de réflexions des dernières semaines, il paraît évident que l'équilibre instable des institutions bruxelloises (vanté jusqu'au... Proche-Orient par des intellectuels belges) pourrait être bousculé à bref délai. A Dedecker, le ministre bruxellois flamand Pascal Smet (SP.A) a répondu ceci : il n'y a pas de surreprésentation flamande à Bruxelles ; on peut certes en discuter... mais il faudrait avant tout réduire le nombre de politiciens de tout poil sur un aussi petit territoire.
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