lundi 10 décembre 2012

MEMBRES GROUPE WALLONIE-BRUXELLES


Le "destin" francophone est entre leurs mains
L. G.

Mis en ligne le 16/10/2007
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On connaît le nom des 18 femmes et hommes politiques qui réfléchiront à l'avenir des francophones dans le Groupe Wallonie-Bruxelles.
Pour les autres, on attend.

La moitié du chemin a été parcouru. Mais les plus grosses difficultés du parcours sont encore à venir. Sans doute pourrait-on résumer ainsi l'état d'avancement des travaux de composition du Groupe Wallonie-Bruxelles.

Réunis lundi après-midi à Namur, dans les bureaux de la présidence du Parlement wallon, les présidents et les chefs de groupe des Parlements bruxellois francophone, wallon et de la Communauté française se sont échangé les noms des hommes et femmes politiques qui composeront, pour moitié, la commission initiée par la ministre-présidente francophone, Marie Arena (PS) ("La Libre" des 14 et 15 octobre). Ils ont également confirmé que la présidence de ce groupe sera bel et bien assurée conjointement par Philippe Busquin (PS) et Antoinette Spaak (MR).

Le parti Ecolo, outre Marcel Cheron et Christos Doulkeridis, enverra le sénateur liégeois José Daras et Dominique Braeckman, la chef de groupe verte au Parlement francophone bruxellois.

Le CDH respectera également la parité entre Wallons et Bruxellois : il a confirmé la présence de Michel de Lamotte, Anne-Marie Corbisier, Denis Grimberghs et André du Bus de Warnaffe.

Pour le MR, les Wallons seront en léger surnombre, avec les présences confirmées de Richard Miller, Philippe Monfils, Charles Michel et de la bruxelloise Françoise Schepmans. Mais avec Mme Spaak au sein du praesidium, les libéraux bruxellois seront toutefois bien représentés.

Région/Communauté

Enfin, le PS a dévoilé lundi les quatre élus qui penseront l'avenir des francophones. Côté bruxellois, il s'agira d'Anne-Sylvie Mouzon et de Rudy Vervoort. Côté wallon, les socialistes ont désigné Isabelle Simonis et Christophe Collignon. Soit une ancienne - et éphémère - présidente du Parlement de la Communauté française et l'un des plus ardents défenseurs de la ligne régionaliste, fils de Robert, ancien ministre-président wallon. Un partout, balle au centre.

Dans les bureaux de José Happart (PS), le dossier des membres non politiques de la commission n'a, par contre, pas avancé. Le groupe restreint de "débroussailleurs", qui avait préparé la réunion de lundi, devrait se retrouver ce jeudi pour tenter de trouver un accord sur une liste de seize personnes, huit issues du monde socio-économique et huit issues des autres secteurs de la société civile.


16.10.07 
 

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