Ces derniers temps, Karl-Heinz Lambertz, ministre-président de la Communauté germanophone, fut omniprésent dans les médias. Les négociations gouvernementales interminables attiraient les journalistes, perplexes, vers son cabinet à Eupen.
Lambertz, tout expert en matière
de fédéralisme qu'il est, ne pourra jamais résoudre tout seul les problèmes
communautaires - même si l'occasion lui en était offerte. Ce qui importe, c'est
le sens qu'il confère à la notion « identité » et comment il traduit celle-ci
dans la réalité. Lambertz essaie de forger, par tous les moyens, l'identité de
la Communauté germanophone. Non qu'il veuille détourner sa Communauté de la
Wallonie, comme le lui a reproché Jean-Claude Van Cauwenberghe. Mais il reste
convaincu qu'une identité clairement affirmée est indispensable pour entrer en
dialogue avec autrui.
Une identité non exclusive, mais « cumulative ». Le même Van Cauwenberghe a qualifié les Ostbelgier (Belges de l'Est) de Wallons germanophones . Ce qu'ils ne sont en aucune manière. Et les Wallons, comment se définissent-ils ? Existe-t-il une identité wallonne arrivée à maturité ? Or, si la Wallonie recouvrait sa fierté et sa dignité d'antan, elle serait capable de se montrer plus compréhensive et plus respectueuse envers les parties flamande et germanophone du pays.
Selm Wenselaers
Une identité non exclusive, mais « cumulative ». Le même Van Cauwenberghe a qualifié les Ostbelgier (Belges de l'Est) de Wallons germanophones . Ce qu'ils ne sont en aucune manière. Et les Wallons, comment se définissent-ils ? Existe-t-il une identité wallonne arrivée à maturité ? Or, si la Wallonie recouvrait sa fierté et sa dignité d'antan, elle serait capable de se montrer plus compréhensive et plus respectueuse envers les parties flamande et germanophone du pays.
Selm Wenselaers
Selm Wenselaers est l'auteur du livre De laatste Belgen, een geschiedenis van
de Oostkantons, édité chez Meulenhoff-Manteau.
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