Le
groupe Wallonie Bruxelles lancé il y a un an pour réfléchir à l'architecture
institutionnelle francophone a rendu ses conclusions. Des conclusions pas encore
définitives, mais un rapport qui rencontre les positions des représentants des 4
partis.... Formé il y a un an, le groupe Wallonie-Bruxelles, composé de 18
parlementaires, 18 membres de la société civiles et co présidé par Antoinette
Spaak et Philippe Busquin a donc clôturé ses travaux. Si ceux-ci débouchent sur
un consensus politique fort, il s’agit aussi d’un consensus pour ne pas choisir,
ce dont le se défend Philippe Busquin se défend : c’est beaucoup plus positif
que cela dit-il; c’est un consensus politique qui éteint l’ambiguïté en
régionalistes et communautaristes. C’est un équilibre entre le fait régional et
la solidarité Wallonie-Bruxelles. Les partis francophones peuvent donc aller aux
élections régionales en ayant levé cette ambiguïté.L'affirmation des Régions et
le maintien d'un espace institutionnel commun doté d'institutions politiques et
de compétences propres sont des faits acquis. Comme la revendication d'un
élargissement de Bruxelles et son refinancement. Irréversible aussi le principe
d'un gouvernement de la Communauté française principalement composé de ministres
régionaux bruxellois francophones et wallons. Reste que le groupe Wallonie
Bruxelles n'a pas été aussi loin qu'il espérait. Pour Antoinette Spaak, nous
continuons nos travaux et nous reparlerons en jour des compétences et des moyens
financiers, autant dire le noeud du débat, notamment parce qu'il doit fixer le
sort de l'enseignement. Le Groupe Wallonie Bruxelles propose de s'y atteler,
lorsqu'il reprendra ses travaux,.... après les élections régionales de juin
2009.
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